vendredi 20 juillet 2012

Alimentation saine

Je crois que je suis gourmande.

   L'alimentation, la nutrition, et tout ce qui a rapport de près ou de loin à la nourriture m'a toujours passionnée. Mon père et ma sœur se souviennent encore des dîners où je passais un bon moment à lire les étiquettes des produits consommés, à vérifier que notre repas était équilibré ; ce n'était pas une obsession, plus une passion.
Je me suis calmée, mais j'aime toujours autant faire attention à ce que je mange. Et faire attention ne signifie pas se priver : d'abord parce que j'aime ce que je mange, je ne me force pas, ensuite car je sais m'accorder certains petits plaisirs, mais ceux-ci doivent être occasionnels et ne surtout pas devenir une habitude.
Lorsque l'on s'intéresse à ce qu'il y a dans son assiette, quatre points importants croisent notre route :
-l'agriculture biologique
-le végétarisme
-les produits laitiers
-le gluten

   En ce qui concerne l'agriculture biologique, cela va de soit. Les arguments sont immuables : le goût, la non-utilisation de pesticides et autres joyeux produits chimiques et artificiels, le respect de la terre, des saisons...Qui plus est, les boutiques bio (ou rayons bio dans les grandes surfaces) offrent un choix d'ingrédients nouveaux qui ne demandant qu'à être (re)découverts. Pour leur utilisation, je ne peux que vous conseiller ce livre :

 Valérie Cupillard

Valérie Cupillard est une figure incontournable de l'alimentation saine et biologique. Ce livre présente les aliments souvent utilisés en bio, connus ou moins connus : lait de soja, algues, flocons de céréales, azukis, umébosis...Deux pages (minimum) consacrées à chaque ingrédient, avec à chaque fois une petite présentation de l'ingrédient ainsi que quelques recettes. Un livre indispensable lorsqu'on se lance dans la cuisine bio, et un livre très pratique lorsque l'on s'y connait un peu mais que l'on aime bien "réviser" les bases.
Par contre, je ne peux que confirmer que manger bio coûte plus cher ! Même en suivant tous les conseils possibles pour que "le bio ne coûte pas plus cher", le bio coûte plus cher. Mais je vis en région parisienne, et c'est à mon avis surtout ça qui coûte cher :-) ! Je reviendrais peut-être sur ce point une fois en Allemagne, où l'agriculture biologique est plus développée qu'en France.

   Le végétarisme, j'y adhère aussi. Enfin...disons que nous avons une alimentation principalement végétarienne, mais qu'il nous arrive parfois de manger de la viande et du poisson, c'est rare mais possible.
La viande ne me manque pas (à mon tout nouveau mari un peu quand même !) et du coup lorsque j'en mange un morceau, je m'arrange pour que ce soit un très bon morceau. Pour le poisson il y a plus d'exceptions, car je suis grande fan des poissons gras (hummm...les maquereaux et les harengs...)
Et nous mangeons des œufs (le régime végétalien ou même vegan sont trop poussés nous concernant).

   Les produits laitiers...comment en parler sans faire s'affronter les deux camps ?!
Il y a les pour : par exemple ici, ou .
Et les contre : par exemple ici, ou .
Je ne rentrerai dans aucun débat et me contenterai d'expériences vécues à la maison. Depuis que je ne mange plus de produits laitiers, je n'ai plus d'acné (sans être monstrueux, il avait quand même résisté à l'adolescence et aux traitements) ; depuis que j'ai réduit l'apport en produits laitiers des enfants, le plus grand n'a plus d'eczéma et ses molluscums ont arrêté de proliférer puis disparus ; ce ne sont que deux exemples, mais je pourrais en donner d'autres.
Donc les enfants continuent d'avoir du lait le matin et au goûter, mais pour tout le reste, pas de produits laitiers.
Et pour cuisiner sans produits laitiers, encore un livre de Valérie Cupillard :


Il en existe d'autres, mais j'aime Valérie Cupillard ! D'ailleurs je vous invite à visiter son blog, plein de conseils et de recettes.
Ce livre-là contient aussi des recettes sans œufs. Intéressant pour ceux qui les évitent ou ceux qui estiment en manger trop (car il y en a vite partout : dans les flans, les cakes, les gâteaux, etc...)

   Et enfin le gluten...Il y a à son sujet peut-être plus de polémiques encore que pour les produits laitiers. Je ne suis pas allergique, pas forcément intolérante, mais, convaincue qu'il y en a trop, partout, et que l’organisme n'est plus fait pour en digérer/supporter autant, je limite notre consommation. Pratiquement pas un gramme de gluten dans les préparations maisons, et le moins possible dans les produits tout prêt.
Pour cuisiner sans gluten (notamment la pâtisserie) Valérie Cupillard a (encore et toujours) écrit des livres, mais cette fois je vous invite à visiter ce site :


C'est le site de Pilar, la candidate sans-gluten-sans-caséine de Masterchef. Les recettes qu'elle propose sont délicieuses, parfaitement bien expliquées, certaines accompagnées de photos étape par étape. Elle propose aussi des cours, des stages, des formations...Un site très intéressant que je visite régulièrement et qui m'inspire beaucoup pour les desserts.
Voilà pour le gluten.

Voilà tout court.

Et en ce qui concerne ma gourmandise, je ne pourrais jamais appliquer à 100% un régime bio végétarien, sans produits laitiers et sans gluten...J'aime trop le petit salé aux lentilles, les pizzas trois fromages, les sardines grillées, les éclairs au chocolat et les croissants pour m'en passer à tout jamais !

mercredi 18 juillet 2012

Les lettres rugueuses

Je crois que que le matériel rugueux passionne les enfants.

   Ma Cacahuète ces derniers temps n'a d'yeux que pour la lecture, l'écriture, les mots en général. Lorsque je lis un livre, il insiste bien : "Tu lis TOUTES les écritures !" Et si ce que je dis semble trop court par rapport à tous les mots qu'il voit, il me le fait remarquer, pose des questions, me demande si j'ai réellement bien lu toutes les écritures...Il passe aussi beaucoup de temps à prendre un feutre, une feuille et à écrire ; en réalité des suites de lettres majuscules qu'il a apprises à l'école, sans savoir à quoi elles correspondent. Par exemple, il me dit : "J'ai écrit Buzz", mais sur sa feuille il a écrit "AOIEGROARI etc". (l'envie et l'initiative sont là en tout cas !)
Nous "jouons" depuis à moment au jeu de Je devine (I spy en anglais) dont la leçon en trois temps est très bien expliquée sur le blog familyandco.over-blog.com. Ma Cacahuète ayant du mal avec la leçon "traditionnelle" (assis sur un tapis, avec des objets présentés) nous le faisons principalement par oral. Nous cherchons dans la maison (ou dans notre tête) des mots, des objets, des prénoms qui commencent par un certain son. Cela le passionne et il me demande souvent d'y jouer ; en essayant de faire participer son petit frère (2 ans 1/2) qui a quand même un peu de mal à suivre...

   Il a maintenant compris qu'à chaque son correspond une lettre ; même si pour l'instant je ne lui parle de pas "lettre" mais de "façon d'écrire un son". Il connait donc son alphabet (appris en petite section de maternelle) mais n'a aucune idée de comment écrire ce qu'il dit et entend. Pour exemple, sa passion pour "La Petite Sirène" (version Disney) le pousse à vouloir écrire "Ursula" à peu près partout et tout le temps. Il me demande de lui dire "comment ça s'écrit". Je commence lentement à dire le mot : "Uuuuuuu" et là, plein d'entrain, il me dit : "V !"
Les lettres rugueuses s'imposaient donc.
Nous procédons par la leçon en trois temps. Et il commence à associer certains sons à certaines lettres. Ce qui accroît chaque fois un peu plus son envie d'utiliser les lettres rugueuses.

   Comme pour les chiffres rugueux, je me suis lancée dans la fabrication maison. Projetant d'acheter par la suite l'alphabet mobile chez Absorbent Minds, j'ai opté pour les voyelles bleues et les consonnes rouges L'inverse est tout à fait possible, il suffit de rester cohérent et de choisir les mêmes couleurs pour les lettres rugueuses et l'alphabet mobile.

Voici le matériel :
-26 supports plats en bois médium, 15x25cm, trouvés ici.
-de la peinture acrylique (rouge et bleu ciel, ici)
-des feuilles abrasives, grain fin, chez Castorama
-le gabarit des lettres cursives minuscules (j'ai pris cette police)
-un rouleau, des ciseaux, de la colle, du vernis...

Et voici la démarche :
-Peindre, à l'aide du rouleau, chaque support (une ou deux couches, selon la qualité de la peinture). Une fois la peinture sèche, j'ai ajouté une couche de vernis pour peinture acrylique.
C'est Cacahuète qui s'est chargé de peindre !

 

C'est loin d'être uniforme mais il était si fier que je n'ai rien repris devant lui. J'ai attendu qu'il soit couché pour passer une deuxième couche. Les rouges étaient déjà peintes.
A propos de ces supports, je sais que la plupart du temps, tous n'ont pas la même taille. Pour des raisons pratiques, les miens si (mais ils ne se tiennent pas tous dans le même sens).

-Imprimer les gabarits, les découper, et les décalquer A L'ENVERS sur l'envers du papier de verre. Puis découper ces lettres (on obtient l'alphabet en lettres de papier de verre). Il ne reste plus qu'à les coller sur nos supports.

Je n'ai pas pu prendre de photos de ces deux étapes, mais la marche à suivre est exactement la même que pour les chiffres rugueux.

Et voici quelques lettres pour exemple :


Il y a un "a" dans son prénom, nous avons donc commencé par ce son. Nous avons fait la leçon en trois temps, il a bien compris mais comme toujours, il s'ennuie vite et veut toujours "aller plus vite et apprendre plus tout de suite". Quoi qu'il en soit, voici ce qu'il est venu me montrer ce matin :


"Tu vois maman, je sais faire le a en cursive." J'ai dit : "C'est bien mon cœur." (comme j'avais du mal à ne pas trop le complimenter !!) Il avait fait tout cela dans son coin, tout seul, sans lignes d'écriture pour l'aider un peu...les lettres rugueuses portent vite leurs fruits (jusqu'au choix de la couleur de son feutre).

   Et pour en revenir au matériel rugueux, Traîne-Bûche veut sans cesse y toucher (autant les chiffres que les lettres). Du coup une question me vient : est-ce que vous trouvez que ça pourrait être une bonne idée de faire des "formes rugueuses" ? Autrement dit le contour des formes basiques (rond, carré, triangle...) en papier de verre. Ce serait un apprentissage plus adapté à son âge, mais pas présenté normalement en Montessori, d'où ma question...

dimanche 15 juillet 2012

Bouquet de bâtons

Je crois que nous sommes en automne.

   Loin de moi l'idée de tomber dans les sujets dont on parle lorsque l'on ne sait pas quoi dire (ici : le temps) mais il faut quand même avouer que ce mois de juillet est tout bonnement exécrable ! Ici il fait beau cinq minutes par jour, puis au choix : soit la pluie, soit le vent, soit les deux. C'est un peu déprimant...surtout en plein été !

   Lors d'une journée plutôt agréable (un jour de chance sans doute) nous avons décidé d'aller au parc, le Parc de l'Île Saint-Germain, à Issy-les-Moulineaux. A une bonne demi-heure de marche à pied, mais ça vaut le coup :

Parc de l'Île Saint-Germain

   Nous y avons pique-niqué, puis la pluie s'en est mêlée, mais les enfants étaient contents de manger leur dessert sous la pluie (assez fine il est vrai) donc nous n'avons pas bougé. Nous avons marché pieds nus dans l'herbe, cherché des petites bêtes ; nous sommes allés voir les chevaux et les poneys ("a pu vaval" nous a dit Traîne-Bûche, que l'on pourrait traduire par : "ça ne sent pas bon dans cette écurie") puis nous sommes allés aux jeux. Enfin ce fut l'heure du retour. Sur le chemin, au milieu des arbres, Cacahuète a commencé à ramasser des petits bâtons. Il m'a demandé s'il pouvait les ramener à la maison. Et je ne sais pas comment ni pourquoi, mais une idée m'est venue. Je lui ai dit : "Oui, et prends-en plein comme ça on les peindra et on fera un bouquet de bâtons." Il ne se fit pas attendre et en prit jusqu'à remplir ses deux mains. Traîne-Bûche pendant ce temps-là s'était écroulé dans la poussette et dormait la bouche ouverte.

   Une fois rentrés, nous avons posé les bâtons et c'était déjà l'heure du repas, des bains...et d'aller dormir. Le lendemain -ô surprise !- il pleuvait. Nous avons donc pris les petits bâtons, une toile cirée, de la peinture, des pinceaux, et ils se sont mis au travail.

 Cacahuète s'applique !

Je ne vous dis pas la fierté de Cacahuète d'utiliser de la peinture acrylique. La "peinture des grands" comme il dit. C'est vrai qu'habituellement nous utilisons de la gouache, mais il fallait pour cette fois une peinture plus couvrante et qui tient mieux.

Traîne-Bûche fait sécher.

Traîne-Bûche a peint quelques bâtons, mais ce qu'il aimait beaucoup, c'était prendre ceux de son frère pour les mettre dans l'assiette afin qu'ils sèchent.
Une fois tous les bâtons peints et secs, nous avons pris un petit pot transparent et ils ont composé "le bouquet", que voilà :

 Le bouquet de bâtons

Et en prime, au fond, notre quotidien : les cartons !
Traîne-Bûche voulait absolument mettre de l'eau dans le vase, il a donc fallu une longue discussion pour lui faire comprendre que ce bouquet-là n'avait pas besoin d'eau.
Il reste posé sur la table et, de temps en temps, de petites mains chapardeuses s'emparent d'un petit bâton pour jouer à l'épée ; puis le reposent dans le pot (ou pas !)
En tout cas ils en sont fiers et l'ont déjà montré (avec, en prime, toutes les explications pour le réaliser) aux trois personnes qui nous ont rendu visite depuis. Alors pour leur rendre hommage, une deuxième photo :

Sur fond blanc cette fois.

Et pour en revenir à l'automne, j'espère que celui du mois de juillet ne sera pas suivi par l'hiver sans un peu d'été !

samedi 14 juillet 2012

Et Heidelberg dans tout ça ?

Je crois que j'angoisse un peu à l'idée d'aller vivre en Allemagne.

   Je sais que certains d'entre vous atterrissent ici par le biais de connexion-francaise.com et je les remercie d'avoir cliqué sur le lien qui mène à ce blog :-)
Mais vous devez probablement être un peu déçus car il est vrai qu'il n'y a encore rien concernant l'Allemagne, et plus particulièrement Heidelberg. La raison est simple : nous n'y sommes pas encore...!
Mon tout nouveau mari lui est déjà parti (à Frankfurt pour l'instant) mais les enfants et moi ne le rejoindrons que fin juillet. Le vendredi 27 exactement ! La date approche et le stress aussi...Il est vrai que déménager dans un pays dont je ne connais pas grand-chose, dont je ne parle pas la langue et où je ne connais personne ne me rassure pas beaucoup. Mais je suis optimiste et même si je traîne parfois un fond de timidité, je suis d'un naturel plutôt sociable. Je sais donc, au final, qu'il y a beaucoup de chances que tout se passe bien, même très bien.
Surtout -même si nous n'aurons pas cette vue- quand je vois cette photo :

 Heidelberg

Concernant le blog, je me consacre donc pour l'instant à la partie "maman à plein temps" et une fois le déménagement passé (et une connexion Internet allemande opérationnelle) je me consacrerai davantage à la partie "découverte d'une ville" (sans oublier le côté "maman").

En attendant, j'ai besoin de vous !!

   Si vous habitez l'Allemagne, et encore mieux si vous habitez Heidelberg ou ses environs, n'hésitez pas à vous inscrire à ce blog et encore mieux : à y laisser vos commentaires. Une petite présentation serait la bienvenue ainsi que vos avis sur les articles (positifs, négatifs, neutres...comme vous voudrez !) mais surtout, vos expériences de français(e)s en Allemagne : comment avez-vous vécu le déménagement ? La barrière de la langue est-elle si difficile à franchir ou au contraire s'y fait-on assez vite ? Si vous en avez, comment s'acclimatent vos enfants ? Ce ne sont que des exemples, aussi vous pouvez me dire tout ce qui vous passe par la tête. Ça fait toujours un bien fou de lire des témoignages, de ne pas se sentir complètement seul(e)s dans une nouvelle aventure et d'avoir un petit aperçu de ce qui nous attend ! Alors encore une fois : n'hésitez pas ! Partageons nos impressions...
Et bien évidemment, même celles et ceux qui n'habitent pas l'Allemagne mais qui se retrouvent dans la partie "maman" sont invités à laisser des commentaires...

Et pour en revenir à mon angoisse d'aller vivre en Allemagne, vous avez des idées pour "désangoisser" un peu ?

vendredi 13 juillet 2012

Jaloux pas jaloux

Je crois que la jalousie entre frères et sœurs, frères et frères, sœurs et sœurs est éternelle.

   Ces derniers jours, mes deux petits monstres (2 ans 1/2 et 4 ans) passent leur temps à se disputer ! L'un a ça l'autre le veut. L'autre a ci l'un le veut. Et vice-versa. Autant il y a quelques semaines, le grand passait son temps à dire qu'ils étaient des "frères-copains", autant en ce moment c'est particulièrement invivable. Il faut dire que Traîne-Bûche fait tout son possible pour traîner dans les pattes du grand-frère et ne lui laisse aucun répit. Quant à la Cacahuète, il aime beaucoup jouer au petit chef et perd trèèèèèèès vite patience. Nous avons donc deux enfants qui jouent tranquillement chacun dans leur coin, puis tout à coup, le petit qui vient embêter le grand, alors le grand qui bondit sur le petit, et là nous avons une bagarre de "petits mecs" ! Parfois je les laisse (quand ce n'est pas trop violent) parfois j'interviens. Sans jugement et sans morale, j'essaie de leur expliquer comment essayer de vivre à deux, car ils seront deux à partager la maison pendant encore pas mal de temps. Tout finit par rentrer dans l'ordre. Mais le lendemain rebelote ! Encore une fois : patience, patience...le maître-mot avec les enfants.

   Et puis voilà qu'il y a deux, trois jours, le grand commence à me dire "je suis jaloux...". Jaloux quand je lis une histoire à Traîne-Bûche et pas à lui ; jaloux quand j'ai Traîne-Bûche sur les genoux et pas lui ; jaloux quand je parle trop à Traîne-Bûche pendant le repas et pas assez à lui...Ce n'est pas forcément facile à gérer car j'ai l'impression de donner autant à l'un qu'à l'autre ; certes, de façon différente (car ils sont différents) mais de façon équitable. Nous en parlons, il me pose des questions, je réponds comme je peux, mais ce sentiment de jalousie reste.
Comme vous le savez, les livres sont très importants chez nous. J'en ai donc cherché un destiné aux enfants qui parlait de jalousie. Qui parle de jalousie en générale, pas seulement entre personnes d'une même fratrie, comme c'est souvent le cas quand il s'agit de jalousie dans la littérature enfantine.  Mon choix s'est porté sur "Jaloux pas jaloux" du Docteur Catherine Dolto.


Je ne suis pas forcément grande fan des dessins, mais ils ne semblent pas avoir gênés Cacahuète. Nous nous sommes installés sur le canapé et nous avons lu. Tout silence pour certaines pages, plein de questions pour d'autres. Il s'est reconnu dans certaines pages (il hochait de la tête) : "Être jaloux, c'est avoir envie d'avoir des choses qui appartiennent à quelqu'un d'autre [...] parfois on aimerait simplement lui enlever ce qu'il a.", "On peut être jaloux des petits frères et sœurs...", ou encore cette dernière page qui l'a rendu tout penaud :


Deux pages cepandant m'ont un peu gênée, trop freudiennes à mon goût :



Je n'ai pas encore lu le "Crépuscule d'une idole" de Michel Onfray, mais je ne suis déjà pas en accord avec toutes les thèses et théories de Freud. Je pense que le complexe d'Oedipe existe (passant inaperçu chez certains, très marqué chez d'autres) mais j'ai du mal avec cette façon de l'exposer. Lorsque j'ai lu ces pages à mon fils, j'ai vraiment, vraiment, eu l'impression de lui mettre une idée dans la tête, une chose à laquelle il n'avait jamais pensée (consciemment en tout cas). Je lis donc ces pages, mais sans m'y attarder.

Je ne sais pas ce que vous en pensez...?

Dans l'ensemble donc, un livre plutôt utile pour parler de jalousie ; je dis bien "pour parler" car le lire sans faire parler l'enfant (s'il est en demande) ou sans approfondir un peu (s'il n'a pas envie de parler) me semble un peu insuffisant.
Je termine sur une page qui nous a bien plu :


J'ai bien aimé ce côté positif et constructeur de la jalousie, car le reste des pages est un peu "dur et triste". Cacahuète était tout fier de savoir que son petit frère l'imite sur tout car au fond il est un peu jaloux !

Et pour en revenir à la jalousie entre frères et sœurs, frères et frères, sœurs et sœurs, quand je vois les fratries autour de moi (y compris les adultes) même si cela s'atténue ou prend d'autres formes, je le confirme : elle est éternelle.

jeudi 12 juillet 2012

Imagier du Père Castor

Je crois que Père Castor va me suivre encore longtemps !

   Déjà petite, Père Castor était présent dans ma vie. Je regardais les dessins animés, je lisais les livres, et j'en gardais tout un tas de souvenirs (jusqu'à la chanson du générique)...Puis l'adolescence est venue, le début de l'âge adulte, le Père Castor n'était plus franchement ma priorité !
Et j'ai eu des enfants.
Assez vite, on pouvait trouver dans la bibliothèque enfantine, les histoires qui m'avaient le plus marquée : Roule Galette, Boucle d'Or et les trois Ours, La Chèvre et les biquets...et surtout, surtout, mon incontournable, ma favorite, celle qui m'a laissé un souvenir impérissable : Biscotte Mulotte ! (ne me demandez pas pourquoi :-) D'autres ont suivis : Babouchka, Le Cheval bleu, Le Dragon de Cracovie...Et d'autres encore, ainsi qu'un coffret DVD.
Je ne me lasse pas de cette collection. Et je vous invite, pour en apprendre un peu plus, à lire la page Wikipédia qui y est consacrée, juste ici.
Mais je voulais surtout vous parler de son légendaire imagier ! Qui n'a jamais eu l'Imagier du Père Castor entre les mains n'a jamais eu de vrai imagier entre les mains !
Le voici :



   Le format rectangulaire est plutôt agréable et change un peu des autres imagiers. Rien à dire sur la couverture, renforcée et bien représentative de ce que l'on trouve à l'intérieur. Le reproche que je lis sur beaucoup de forums ou d'avis (sur les sites d'achats de livres) concerne les pages. C'est vrai, elles ne sont pas plastifiées et relativement fines, mais c'est aussi ça la lecture : savoir tourner des pages, aussi fragiles soient-elles. Alors évidemment, si on ne veut pas que le livre soit abîmé au bout de deux jours, si on ne tolère aucun coin corné, ou si l'éventualité d'une page déchirée nous fait frémir, il n'est pas recommandé de mettre cet imagier entre les mains d'un enfant de deux ans, voir moins, ni même dans celles d'enfants plus grands mais peu précautionneux. Dans ces cas-là, mieux vaut le garder hors de portée et le sortir uniquement pour une lecture à deux. Mais c'est un peu dommage non ?
   C'est important pour un enfant d'avoir papa, maman, ou une autre personne à côté, pour dire les mots, voir ce qu'il montre, écouter ce qu'il dit. Mais c'est important aussi que l'enfant puisse s'y plonger seul, observer à son rythme, rester autant de temps qu'il le souhaite sur la même image (sans faire s'impatienter l'adulte à côté) ; important qu'il se l'approprie, qu'il apprenne à en prendre soin, car c'est (mal)heureusement en déchirant un bout de page qu'il saura comment ne plus déchirer.

   Et maintenant les images...Car c'est là tout l'intérêt de cet imagier : les images sont réalistes ! Ce ne sont pas des photos, bien des dessins, mais le plus proche possible de ce que les choses sont "en vrai". Pas d'affreuse 3D bâclée, pas de couleurs criardes ou complètement farfelues, pas de dessins simplistes d'auteurs/dessinateurs qui prennent les enfants pour des imbéciles...Juste ce que j'aime : de la simplicité. De jolies couleurs, assez claires ; deux polices d'écriture, en minuscule d'imprimerie et en cursive ; un choix vaste et bien pensé d'images, recouvrant la majorité des choses qu'un enfant peut connaître. Encore une fois : des images simples et douces. Je cite la petite introduction du livre, qui résume bien la raison pour laquelle j'ai acheté cet imagier et, à mon sens, pourquoi c'est un indémodable : "L'Imagier du Père Castor est le résultat d'un long travail fondé sur la conviction que les premières images placées sous les yeux des enfants exercent une influence capitale sur le développement de leur sensibilité, de leur goût, de leur jugement, et qu'on ne saurait apporter trop de soin à leur réalisation."

Il y a trop d'images (470) pour pouvoir faire une sélection sensée, mais si vous voulez avoir un petit aperçu, faites un tour sur Amazon.
Voici tout de même trois photos !

La cigarette :
 

Celle-ci, les enfants l'adoooooorent ! Papa fume, ils ont bien compris que ce n'était pas bien et un peu interdit, alors voir une chose "pas bien et un peu interdit" dans un livre, c'est vraiment super !! (ah ces enfants...!)
En tout cas, voir une cigarette dans un livre pour enfants, c'est assez rare. Quand ils s'arrêtent sur cette image, cela permet d'expliquer pourquoi il faut éviter de fumer, pourquoi papa aimerait bien arrêter, et surtout cela évite de diaboliser la cigarette et d'en faire le premier interdit qu'ils vont s'empresser de braver à l'adolescence...(attention ! je ne suis pas en train de dire que grâce à l'Imagier du Père Castor mes enfants ne fumeront pas...si c'était si facile...!)


La maison :

La "méyon" que Traîne-Bûche nous montre quand on lui demande où l'on va habiter (mais nous serons en appartement...)

Le tracteur :
 

Et le "kakeur" qu'il nous montre quand on lui demande quelle est son image préférée (parfois il montre aussi la "pèteuse", la pelleteuse).

Et pour en revenir au Père Castor, il existe tellement d'histoires que c'est une torture de devoir choisir quand je les ai devant moi...

Les chiffres rugueux - Fabrication

Je crois que je prends goût à la fabrication de matériel Montessori.

   Ma Cacahuète (tout juste 4 ans) est plus intéressé par le langage et l'écriture que par les mathématiques... Il s'amuse à compter, se débrouille plutôt pas mal, mais ça ne le passionne pas.Sans le forcer, j'ai néanmoins essayé de lui présenter les barres rouges et bleues ainsi que les chiffres rugueux. Il a plutôt bien apprécié, même si cela fut assez court. De bonnes premières approches tout de même ! Nous y revenons de temps en temps, avec des activités pour travailler sur le dénombrement, mais je le vois bien, pour le moment, SA priorité pourrait se résumer ainsi : les mots !

   Tout ça pour dire (que j'en vienne enfin où je voulais en venir) qu'il n'est pas du tout compliqué de réaliser soi-même les chiffres rugueux. Toute les bases sont les mêmes (peindre une planchette de bois, décalquer les chiffres sur du papier de verre, etc.) mais chacun(e) a sa façon de faire ; voici la mienne :

Matériel :
-10 supports plats en bois médium, 15x25cm, trouvés ici.
-de la peinture acrylique (j'ai pris de la verte, d'un tube que j'avais déjà à la maison : le vert fixe clair )
-un lot de 3 feuilles abrasives, grain fin, chez Castorama (je n'en ai utilisé que 2)
-le gabarit des chiffres rugueux (j'ai pris les premiers sur ce site)
-un rouleau, des ciseaux, de la colle, du vernis...

Démarche :
-Peindre, à l'aide du rouleau, chaque support (une ou deux couches, selon la qualité de la peinture). Une fois la peinture sèche, j'ai ajouté une couche de vernis pour peinture acrylique.


-Imprimer les gabarits, les découper, et les décalquer A L'ENVERS sur l'envers du papier de verre. En mots ça devient vite compliqué, alors voici trois petites photos :



-Découper ces chiffres. On obtient 10 chiffres (de 0 à 9) en papier de verre. Il ne reste plus qu'à les coller sur nos supports.



J'ai mis un petit "marqueur" en bas de chaque chiffre. Certains le font aussi, d'autres le déconseillent, d'autres encore ne le font que pour le 6 et le 9.
Donc pour résumer :  c'est facile comme tout, pas cher et ça ne prend pas trop de temps. En ce qui concerne leur utilisation, j'y reviendrai un peu plus tard.

Et pour en revenir à la fabrication du matériel Montessori, vous aurez bientôt la fabrication des barres rouges et bleues, ainsi que celle des lettres rugueuses. Et tout ce qu'il me reste à faire...

mardi 10 juillet 2012

Tour Rose et Escalier Marron

Je crois que j'adore le matériel sensoriel Montessori  !

   Maria Montessori avait à cœur d'offrir à l'enfant un environnement plaisant et ordonné, ce qu'elle appelait "environnement préparé" ou "ambiance". Je cite Charlotte Poussin dans Apprends-moi à faire seul : "L'atmosphère y est à la fois vivante et feutrée. [...] L'esthétique est essentielle dans une classe Montessori." Et il suffit de regarder des photos de classe Montessori pour s'en convaincre.
Il n'est pas difficile de reproduire chez soi cette ambiance : du vivant (plantes, animaux...) de l'art (tableaux à hauteur d'enfants, sculptures, mobiles...) des étagères basses, un coin peinture, un coin lecture...le tout bien ordonné ! Car le désordre, le bazar -contrairement à ce que l'on pourrait croire en voyant la chambre de certains- ne plait guère aux enfants. Encore une fois, je cite Charlotte Poussin : "C'est l'ordre qui permet à l'enfant d'avoir une sécurité de base. L'ordre extérieur lui permet de se construire un ordre intérieur [...] L'idée est de contenir l'enfant dans une ambiance qu'il reconnaît."
Ce qui est très important aussi, c'est que l'enfant, même tout bébé, a le sens du Beau. Voilà pourquoi il ne faut pas surcharger l'environnement et privilégier les jolis objets (jeux, jouets, peluches, meubles...) et certaines matières (le bois au plastique par exemple).

Le matériel sensoriel Montessori, en plus de sa fonction pédagogique, offre justement du beau. Chaque objet est agréable à regarder et donne envie -et c'est le but!- d'être manipulé. Pour avoir un aperçu de tout le matériel de vie sensorielle utilisé dans les écoles Montessori, vous pouvez visiter ce site : Absorbents Minds ou encore celui-ci : Marimonte.
Parmi tout ce matériel, il existe deux incontournables : la Tour Rose et l'Escalier Marron.

La tour rose

L'escalier marron


C'est beau ! (je ne saurais comment en dire plus sans tomber dans les louanges dithyrambiques). 
L'enfant commence a manipuler la tour rose vers 18 mois, puis y associe l'escalier marron vers 3 ans. Mais ce ne sont là que des indications, l'important est d'observer son enfant et de voir s'il est prêt.
Par exemple mon Traîne-Bûche, qui a commencé à manipuler la tour rose vers 2 ans s'est assez vite lassé. Je lui ai donc proposé l'escalier marron, vers 2 ans 1/2, à sa plus grande joie ! 

Association réussie !

Association un peu plus hasardeuse...

Que les puristes ne regardent pas la dernière photo !! Mais je n'ai pu m'empêcher de laisser mon bonhomme prendre une petite liberté. Et il était si fier de dire : "en haut " "en bas" "cayé eussieu" (escalier monsieur). Et c'est très important, un enfant fier de ce qu'il fait...

Et voilà...l'escalier rose.

 Et pour en revenir au matériel sensoriel Montessori, je rêêêêêêêêverais maintenant d'avoir les blocs de cylindres, mais pour l'instant, le porte-monnaie dit NON !

lundi 9 juillet 2012

Les brosses à dents

Je crois que je ne me lasse pas des livres pour enfants.

   Lorsque je me retrouve dans une librairie, je ne peux m'empêcher de filer droit jusqu'au rayon des livres pour enfants. C'est souvent une apothéose de formats, de couleurs, de matières ! Certains je vous l'accorde sont de parfaites horreurs, mais d'autres sont de vrais bijoux. Pour les horreurs, j'y reviendrai. En ce qui concerne les bijoux, je peux déjà vous parler de deux de mes auteurs préférés : Pittau et Gervais.

Francesco Pittau est né en 1956 en Sardaigne. Il a fait ses études aux Beaux-Arts de Mons.
Bernadette Gervais est née à Bruxelles en 1959. Elle a fait aussi ses études aux Beaux-Arts de Mons.
Ces deux-là se rencontrent et font des merveilles !
Deux petits liens pour en savoir un petit plus sur eux : un article et une photo.

C'est donc chaque fois avec un grand bonheur que j'ouvre et découvre un livre de Pittau et Gervais. Le dernier en date : 


Un livre que les enfants adorent (la maîtresse de mon fils leur présente toujours avec un grand succès) et que les parents se réjouissent de regarder. Je ne me lasse pas non plus de passer la main sur la couverture et les pages, tant la matière est agréable au toucher.
Il n'y a pas d'histoire, juste une succession de dessins de brosses à dents, chacune pour une personne précise.
Par exemple : 



Et toujours de l'humour : 


Chaque enfant -et chaque adulte- a sa préférée et celle qu'il n'aimerait pas du tout avoir ! Cacahuète aime le regarder sur mes genoux et poser plein de questions ("c'est quoi un plombier ?" "c'est quoi un alpiniste ?" "pourquoi le thermomètre il est comme ça ?") quant à Traîne-Bûche (qui n'est pas réputé pour sa patience) lui veut tourner les pages le plus vite possible pour arriver jusqu'à celles qu'il préfère ! Et maman ? Maman avoue sans honte aucune attendre parfois que les enfants dorment pour ouvrir le livre tranquillement et se laisser transporter par ces belles images.

Et pour en revenir aux livres pour enfants, j'ai toujours l'impression qu'il m'en manque encore des milliers !!!

Esprit Montessori

Je crois que j'aime l'autonomie des enfants.

   Hier mon Traîne-Bûche (2 ans 1/2) a fait tomber son verre d'eau sur la table basse. Celle-ci a des bords surélevés donc l'eau ne coule pas par terre mais quand même...de l'eau renversée sur la table...! Traîne-Bûche n'a pas du tout aimé. Je n'ai rien dit, attendant de voir sa réaction.

   J'ai attendu car il y a un an encore, je me serais probablement énervée, j'aurais crié un peu, peut-être mis au coin (car forcément, il l'a fait exprès !!!!) je serais allée chercher une éponge, un chiffon, j'aurais tout nettoyé en râlant. Lui m'aurait regardé...se demandant sûrement pourquoi maman se mettait dans un état pareil. Mais cette fois, j'ai attendu.

   Un jour avant que les portes de l'école n'ouvrent, je discutais avec une maman, elle et sa famille revenaient des États-Unis. Là-bas, ses enfants étaient scolarisés dans une école Montessori. Monte quoi ? Elle m'a expliqué un peu, les portes de l'école se sont ouvertes, la suite de la journée a suivi son cours habituel. Le soir, j'ai allumé mon ordinateur, et j'ai cherché. Montessori > Maria Montessori > Pédagogie Montessori. Je n'ai pas été transcendée en une soirée ni même du jour au lendemain, mais j'ai assez vite compris que cette façon d'appréhender l'enfant me convenait : j'aime et j'approuve l'idée que l'enfant est une personne, qu'au-delà de l'éduquer, il s'agit surtout de l'accompagner.
Cette façon un peu nouvelle de voir mes enfants m'a amené à remettre plusieurs choses en questions. La première et la plus importante de toutes : plus de fessées ! Je n'en étais déjà pas fan, mais il est arrivé plusieurs fois que "ça parte tout seul". Aujourd'hui je n'ai même plus besoin de me retenir car l'idée d'une fessée ne m'effleure même plus l'esprit. Puis je me suis rendue compte que je criais trop (beaucoup trop pour certains, pas assez pour d'autres, en tout cas trop pour moi et surtout pour eux). J'ai donc revu ma façon de gérer les crises à la maison (par crises je veux dire tout ce qu'un enfant est capable de faire : pleurs, colères, provocation, insolence, etc...) Tout ceci porte ses fruits car l'ambiance à la maison aujourd'hui est beaucoup plus sereine qu'avant.

Mais je parlais de la pédagogie Montessori !
Nous n'avons malheureusement pas les moyens de les mettre dans une école Montessori, ni l'envie et la possibilité de faire l'école à la maison. Cacahuète a donc fait sa première année de maternelle dans une école traditionnelle, tout en faisant des activités Montessori à la maison. Traîne-Bûche lui aussi adore ce genre d'activités (qu'il pratique beaucoup au cours de la journée vu qu'il ne va ni à la crèche ni à l'école). En Allemagne nous continuerons donc !
Ce billet étant déjà assez long, je ne vais pas expliquer ici en long, en large et en travers la pédagogie Montessori. Mais j'y reviendrai !
En attendant, je peux vous conseiller deux livres (les premiers que j'ai achetés et qui m'ont beaucoup plu).

Le premier, qui -malgré son titre- parle à mon sens plus de l'esprit Montessori que de la pédagogie à proprement parler.


Lorsque l'on lit ce livre, la vie semble merveilleuse, les enfants un cadeau (ce qui n'est pas faux !!!). Ce livre apaise. D'ailleurs, lorsque je doute, lorsque mes deux petits monstres me poussent à bout, je me replonge avec plaisir dans ce livre. Il est agréable à lire, fluide, aéré. C'est une bonne première approche.

Le deuxième est un peu plus poussé et, je cite la quatrième de couverture "présente la pédagogie Montessori, son historique, sa théorie et sa mise en pratique, clairement et simplement."


Comme souvent quand il s'agit des Éditions Eyrolles, le livre est très agréable à lire. La mise en page est jolie, les couleurs bien choisies, et les photos accompagnent bien le texte, donnant une idée plus précise de la fameuse ambiance chère à Maria Montessori. Pour moi un très bon achat, indispensable lorsque l'on débute complètement.

Je reviendrai souvent sur l'esprit Montessori, que ce soit pour vous parler de cette pédagogie, des progrès de mes deux petites canailles, ou encore de la fabrication du matériel...

Et pour en revenir à l'autonomie des enfants (qui est traduit par le très clair "Apprends-moi à faire seul" : base de la pédagogie Montessori) mon Traîne-Bûche, après avoir renversé son verre d'eau, est allé tranquillement chercher sa petite éponge et son chiffon (mis à disposition dans la cuisine)  a épongé l'eau, essuyé le reste avec son chiffon puis est allé tout remettre à sa place. Ce n'était pas une bêtise, juste une petite maladresse. Qu'il a très bien su gérer seul !

vendredi 6 juillet 2012

Petite absence

Je crois que les cartons me rendent folle !

   Voilà un peu plus d'une semaine que je n'ai rien posté, et ceci pour une bonne simple raison : je suis en plein dans les cartons !
Notre déménagement pour Heidelberg est prévu la dernière semaine de juillet (nous n'avons pas encore la date exacte) il va donc falloir que je m'active. Jusqu'ici je ne faisais que trier, trier, et encore trier, puis jeter, jeter, donner, donner, finalement encore trier...C'est affolant tout ce que l'on peut garder d'inutile !
J'ai donc commencé par mes vêtements, puis ceux des enfants, puis les jouets des enfants ("non celui-là on le donne pas j'adooooooooooore jouer avec" me dit le plus grand à propos d'un jeu qu'il n'a pas touché depuis deux ans) Le plus petit lui veut tout donner à notre petite voisine de trois ans.
En tout cas, le tri touche à sa fin, et nous en avons rempli des sacs poubelles ! Je passe donc à l'étape cartons. Il y a donc les tas de cartons pliés qu'il faut mettre en forme, scotcher, remplir et les montagnes de cartons pleins, qui réduisent de moitié l'espace de vie de notre appartement. Ce qui commence à me rendre folle car je n'aime pas trop me sentir à l'étroit et ce qui commence à beaucoup énerver les enfants ("mais on n'a plus de plaaaaaaace!")
Il est donc grand temps que le Grand Jour arrive. Sans parler du fait que mon tout nouveau mari commence sérieusement à me manquer !!!

Et pour en revenir aux cartons, comment s'est passé votre déménagement ? Bien organisé ? Une vraie horreur ?